II pleut doucement sur la ville de Maisons-Alfort et Arthur pleure dans mon cœur.
Arthur a le don de la tristesse et de l'introspection. Sa voix timorée, presque efféminée, souligne une impression de solitude et de détachement. Arthur chante des mélodies simples, minimalistes et languissantes, empreintes de mélancolies.
Sorte de folk de chambre dépressif, le premier album d’Arthur "Dreams & Images" (1968) est tout en finesse et en sensibilité. Une guitare acoustique égrène lentement ses notes alors qu’une orchestration légère s’échappe de nulle part.
Arthur s’appelle en réalité Arthur Lee Harper et a rejoint le cercle très fermé de mes héros solitaires : Peter Walsh (et ses The Apartments), Elliott Smith ou encore Mark Hollis.
Produit par Lee Hazlewood, Dreams & Images – couplé avec son second album "Love is the Revolution" - a été réédité en 2002 par le label Papa's Choice.
La pluie vient de cesser à Maisons-Alfort, dommage...