The affection Collection doit son infime notoriété à sa collaboration avec le légendaire producteur indépendant Norman Petty.
Nous sommes en 1967, cinq minets à la tignasse noire et impeccable (Ray Hassell, Hal Rowberry, Mike Doggett, Don Christensen et Tim Comeau), débarquent dans le temple du rock’n’roll, localisé à Clovis (Nouveau Mexique), où résonnent encore les voix de Buddy Holly et de Roy Orbison.
Un parfum de nostalgie hante ce lieu, enivre notre quintet. Les rêves et les illusions se bousculent dans leurs esprits, Buddy Holly est bien vivant, "The Day the Music Died" n’a jamais existé...
En septembre de cette même année, le groupe publie son premier simple, l’excellent et excitant, "Apple Blossom Time / Time Rests Heavy On My Hands" pour Maudz Records, qui sera réenregistré pour le label "United Artists" en février 1968.
Après plusieurs 45 tours, le groupe se lance dans le grand bain de l’album en 1969. La majorité des chansons aux accents (sunshine)pop emportent l’adhésion et subissent l’influence de Norman Petty et de son appétence pour l’auteur de Peggy Sue. Cette ambigüité musicale est confortée par l’utilisation d’un synthétiseur, au son proche du Solovox, qui donne chair et cohérence aux morceaux les plus apaisés.
La plupart des compositions sont signées Georges Tomsco, alors guitariste de The Fireballs (combo local Tex-Mex également sous la coupe de Norman Petty). Cette association eut pour effet de créer un malentendu sur l’identité du groupe : The Affection Collection était-il un Ersatz de The Fireballs ?
La réédition CD de Super Oldies redonne enfin les honneurs à un groupe, qui ne bouleversera pas vos certitudes musicales mais qui j’espère trouvera tout de même grâce à vos oreilles.
In Apple Blossom Time
Time Rests Heavy On My Hands
I Don't Mind
That's My Song