Le titre de ce billet fait référence à l'article de Aaron J. Poehler, consacré à J.C. Houvener – alias Nicodemus – auteur de l’album Spacechild Squall, secret le mieux gardé du folk.
Ma rencontre avec Nicodemus est totalement fortuite, un premier contact sur eBay, une annotation accrocheuse "Numbered reissue (this is #220 out of 500 pressed) from 1995 of his first LP, semi-legendary acoustic loner folk LP", une enchère instinctive et au final, un disque remporté pour la (modique) somme de 10,49 $.
Bizarrement, un sentiment de regret a surgit après la fin de la vente. Cette sensation s'est complètement dissipée à l’écoute de la stupéfiante chanson "Red Sky" proposée par le blog Waxidermy, insatiable défricheur de raretés.
Spacechild Squall (Zedikiah 1069), enregistré live au Dungeon Hall en 1977, s’anime de contre-pieds mélodiques périlleux. Nicodemus enchaîne huit morceaux acoustiques débridés avec une inspiration constante et une maîtrise parfaite de la six cordes. Il livre à un public conquis un set éblouissant d’une rare intensité, saisissant de subtilité et de précision. La révélation de ce début d’année.
Exceptionnellement, l’album est proposé dans son intégralité car notre homme mérite votre reconnaissance et vos applaudissements.
Side A
1) Greenland Rider
2) Flowers In The Cracks
3) Red Sky
4) Take Me
Side B
5) Somewhere In The Distance
6) So I Won't Be Let Down
7) Adrain The Naval King
8) Spacechild Squall
Meilleurs voeux pour cette nouvelle année.