Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

The Strange Experience

A Blog to Underground Sounds


The Strange Folk & Beyond

Publié par Sébastien sur 18 Avril 2006, 22:06pm

Catégories : #Features

En Angleterre, en pleine période psychédélique, la parution en 1968 de l'ambitieux et délicieux troisième album de The Incredible String Band, "The Hangman's Beautiful Daughter", mélange étonnant de folklore celte, country américaine et éléments de musiques indienne et d'Afrique du Nord, et les pérégrinations musicales du Tyrannosaurus Rex, ont contribué à l'émergence d'une multitude de combos obscurs aux cheveux longs souhaitant à leur tour détourner les codes du folk traditionnel, capturer le mysticisme hippy et visiter des contrées sonores encore inexplorées.

 

 

De cette vague Acid Folk,  Spirogyra, Fuchsia, Comus ou encore Synanthesia font l'objet, aujourd'hui, d'un véritable culte auprès des amateurs du genre.

 

Spirogyra, quator mené par Martin Cockerham, a su développer un univers expérimental en associant des éléments de la musique progressive et les influences du psychédélisme à de subtiles mélodies et des vocaux fragiles de Martin & Barbara Gaskin. Spirogyra a enregistré trois albums de 1971 à 1973. Le premier "St. Radigunds" et le troisième "Bells, Books & Shambles" sont considérés par certains comme des pièces essentielles de l'Acid folk.

 

L'album unique et éponyme de Fuchsia est parsemé de compositions mélodieuses, complexes et imprévisibles, écrites par Tony Durant, chanteur et guitariste du groupe. Ce disque est une véritable merveille folk rock progressif.

 

Synanthesia, trio de Londres, se distingue des autres groupes par un folk simple teinté de Jazz avec l'emploi d'un saxo qui tend à créer une atmosphère onirique comme sur le magnifique "The Tale Of The Spider And The Fly".

 

Le premier album de Comus, "First Uterrance", constitue, pour les spécialistes, la pierre angulaire de l'Acid folk, où se cotoient une musique fragmentée et mélodique et une atmosphère noire avec des histoires de meurtre, viol ou sorcellerie. Un disque unique, inventif et dangereux.

 

On n'oubliera pas non plus d'autres groupes qui ont apporté leur pierre à l'édifice de cette cathédrale acid folk : Forest, The Sallyangie (groupe de Sally Oldfield et de son petit frère Mike Olfield), COB ou encore Jan Dukes De Grey.

 

The Tale Of The Spider And The Fly (Synanthesia - 1969)


Me And My kite (Fuchsia - 1971)


Captain's Log (Spirogyra - St. Radiguns - 1971)


Song To Comus (Comus - First Uterrance  - 1971)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Erreur concernant le commentaire précédent: oubliez-le et lisez celui-ci:<br /> <br /> Tous les amoureux de folk-rock se doivent de prêter également attention aux deux albums de Trees, “The Garden of Jane Delawney” et “One the Shore”, parus en 1970. Trees est un quintet formé en 1969 qui, sur le modèle de Fairport Convention, s’est attaché à mêler folk (souvent traditionnel) et modernité (batterie, guitare électrique). Certes, leur chanteuse, Celia Humphris, n’égale pas Sandy Denny, mais son timbre frêle et haut perché convient au genre qu’elle interprète. <br /> <br /> De “The Garden of Jane Delawney”, je ne retiens que les titres les plus magiques, les plus résolument acoustiques: “The Garden of Jane Delawney” (surtout!), “She Move Thro’ the Fair” et “Epitath”. L’alliance folk-rock fonctionne mieux sur l’album suivant, captivant par sa richesse et par son éclectisme: “While the Iron is Hot” (orchestre à cordes, harpe: plongée au cœur de la Renaissance... et du rock ‘n’ roll!), “Murdoch” (épique avec ses guitares évoquant des étendues sauvages), “Little Sadie” (franchement country! picking, banjo, et grasseyement d’usage). Sans oublier les belles, prolixes et sarmenteuses ballades “Streets of Derry” et “Sally Free and Easy” nimbées de psychédélisme.<br /> <br /> Carcamousse<br />
Répondre
C
De “The Garden of Jane Delawney”, je ne retiens que les titres les plus magiques, les plus résolument acoustiques: “The Garden of Jane Delawney” (surtout!), “She Move Thro’ the Fair” et “Epitath”. L’alliance folk-rock fonctionne mieux sur l’album suivant, captivant par sa richesse et par son éclectisme: “While the Iron is Hot” (orchestre à cordes, harpe: plongée au cœur de la Renaissance... et du rock ‘n’ roll!), “Murdoch” (épique avec ses guitares évoquant des étendues sauvages), “Little Sadie” (franchement country! picking, banjo, et grasseyement d’usage). Sans oublier les belles, prolixes et sarmenteuses ballades “Streets of Derry” et “Sally Free and Easy” nimbées de psychédélisme.
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents