Après le Brésil, deuxième escale d’un voyage initiatique en Amérique Latine. Destination : Montevideo, capitale Uruguayenne et fief de Los Shakers, attraction locale des sixties et merveilleux ambassadeurs de la "Beatlemania".
Composé des frères Faturoso Osvaldo et Hugo, Carlos Villa et Roberto Capobianco, le groupe s’exile rapidement à Buenos Aires et signe un contrat avec Emi-Odeon. Le début d’une belle aventure et d’un parcours discographique exemplaire avec en point d’orgue, leur quatrième et dernier album "La Conferencia secreta del Toto’s Bar" (1968), assortiment de psychédélisme mélodique, candombe, jazz, tango, et objet de culte pour les chanceux (dont je ne fais pas parti à mon grand désespoir) qui ont mis la main dessus.
En guise d'introduction : "I Will My Move", titre faussement anodin, dont le pouvoir de séduction s’amplifie à chaque écoute.
I Will My Love