Une pochette peut révéler bien des choses : l’approche artisanale de sa conception (on tient ici une des plus surprenantes pochettes jamais réalisées), les influences d’un artiste (en l’occurrence America, Chris Deburgh, Loudon Wainwright!!!), l’humour et la fantaisie de l’auteur (scotcher au dos une photo d’identité prise dans un photomaton, il fallait y penser !).
A la manière de William S. Burroughs (le titre de l’album est tiré du "festin nu"), Charlie Webster a livré une œuvre pop distordue, marginale qui nécessite plusieurs relectures pour se dévoiler et s’apprivoiser.
Sorti sur le même label que l’album de Pagan Bo (Planet Records), "No Horse Town" aurait été pressé à moins de 250 exemplaires. Morphinement recommandé.