A chaque fin d’année, je me dis que la boucle est bouclée, que le meilleur se situe à la lisière du passé, qu’il est temps de disparaître dans la nature et de redevenir un homme de Neandertal. Il a suffit d’une rencontre, d’un disque radieux pour que mes certitudes vacillent à nouveau.
Cet album donne le vertige tant son auteur gravite les sommets de la pop avec une facilité confondante. L’influence des Beatles est revendiquée (excellente reprise de "Yesterday"), j’y entends également Elliott Smith, période XO / Figure 8, sur le fabuleux "Storm In The Night"! Je m’étais résigné à la claustration, Jimmer Glynn m’a offert la plus irrésistible des invitations au voyage. Totalement insurpassable, découverte de l’année 2012.