Dans cette immense prairie, océan sans rivages, il convient de s’y abandonner, loin du tumulte et du bruit populaire. Au milieu des herbes hautes, John Max Jacobs cultive la différence et l’anachronisme. Sa musique folk semble pourtant vouée à l'intemporalité. Un disque fragile et sauvage à pourchasser de toute urgence.
Etrange sensation également, cette impression d’entendre Jude (notamment sur "Waiting For The Harvest"), l’auteur du remarqué "No One Is Really Beautiful", sorti en 1998.