Tran Thuyen aurait été fier de ses trois enfants.
En 1976, Thi Mai n’a que 17 ans, Nam 16 ans et le benjamin, Kim, 12 ans. Porté par leur foi et la mémoire d’un père trop tôt disparu, ce jeune trio délivre une musique simple à la beauté troublante et à la maturité étonnante.
L’enregistrement de cet album ne durera qu’une journée. La scène se passe au studio Delamarre à Paris, la prise est directe, l’exécution est parfaite. Le mixage est réalisé le lendemain, quelques ajouts de réverbération viennent sublimer les joyaux d’écriture et d’interprétation que sont "Je suis perdu" et "Il n'y a guère de paix, mais elle existe". L’album est ensuite pressé à 500 exemplaires (label Les Editions Trinités) et vendu lors de festivals chrétiens.
Les Tran Thuyen se révèlent une formidable passerelle entre rationalité et croyance. Un classique perdu.
Il n'y a guère de paix, mais elle existe