Si on excepte le loufoque "Monsieur Durand" et l'inutile "Le Blues D'la Salle de Bain", Rye d'Oxhe s'avère un ensemble cohérent et inspiré, qui devrait toucher un public visiteur majoritairement francophone.
Sous la houlette de Michel Maréchal, le groupe est à l'aise aussi bien dans les ballades ("La chanson Julia" (magnifique hommage à John Lennon), "Quelques Gouttes De Pluie") que sur les tempos plus rapides ("Solitude", "La Chanson Imaginaire"). L'album est parsemé de sons électroniques et métalliques, annonciateurs d'un futur sombre et déshumanisé. Un voyage dans le temps tourmenté mais ô combien nécessaire.