Je n’affectionne pas particulièrement les cimetières, parcourir les allées tracées entre les stèles et plaques funéraires relève d’un véritable parcours du combattant. C’est donc avec une certaine peur au ventre que j’ai entrouvert la grille du sanctuaire de Smithfield Freeman.
Le mouvement léger des branches et le bruissement des feuilles composaient une symphonie accueillante et captivante. Le maître des lieux avait trouvé la formule magique pour me retenir. Je dois "honteusement" l’avouer, j’aime trainer en pleine nuit avec ce disque, j’ignorais en moi ce penchant gothique, cette empathie pour la grandiloquence et la théâtralisation. Trop obscur pour recevoir le halo médiatique, cet album, à l’esthétisme parfait, mériterait de devenir un objet de culte.
Old Friends: An Ode To The Absolute Miss S